Interrogé par Europe 1, Eric Meillan, ancien patron de l’IGS, la police des polices, est revenu sur la garde à vue de sept policiers à Lyon mercredi. Les fonctionnaires sont suspectés de corruption et de trafic d'influence.
Selon lui, cette interpellation - qui intervient une semaine après la révocation de Michel Neyret, l’ex-n°2 de la police judiciaire locale soupçonné de trafic de drogue et corruption - est un cas isolé. "C'est le hasard, la loi des séries, c'est tout. Il faut dire que les cas de corruption sont très rares dans la police, seulement tout le monde les attend. Quand je dirigeais l'IGS, ces dossiers de corruption représentaient moins de 2% des dossiers que nous traitions, soit une vingtaine d'enquêtes par an. Et sur cette vingtaine d'enquêtes, environ un tiers qui se révélait fondé, soit cinq-six cas avérés par an. Ce qui est très faible", insiste l'auteur du livre Confessions d'un sale flic.