Ligonnès : une enquête dans le Morbihan

La police judiciaire a entendu deux garagistes dont le père de famille était un client régulier.
La police judiciaire a entendu deux garagistes dont le père de famille était un client régulier. © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
La police judiciaire a entendu deux garagistes. Sans succès, a indiqué le procureur de Nantes.

Deux garagistes de Locmalo, dans le Morbihan, ont été entendus la semaine dernière par la police judiciaire de Nantes dans le cadre de l’affaire Dupont de Ligonnès, rapporte le quotidien Ouest-France dans son édition datée de samedi.

Xavier Dupont de Ligonnès, dont l'épouse et les quatre enfants ont été découverts le 21 avril enterrés sous la terrasse du domicile familial à Nantes, était un client régulier d'un garage spécialisé dans les voitures américaines installé dans ce village du centre-Bretagne, situé près de Guémené-sur-Scorff, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Pontivy.

"Il m’a dit qu’il partait dans le Var"

Le père de famille, vu pour la dernière fois le 15 avril dans un hôtel du Var et qui fait l’objet d’un mandat d'arrêt international, venait régulièrement faire réparer sa 4x4 dans ce garage, rapporte le quotidien, citant des élus de la commune. Mais les deux garagistes entendus par la PJ, qui confirme ces auditions, auraient indiqué ne pas avoir revu Xavier Dupont de Ligonnès depuis plus d'un an, indique le journal.

Un restaurateur du secteur, interrogé par Ouest France, a expliqué, sous couvert d'anonymat, avoir vu Xavier de Ligonnès, toujours seul, "tous les samedis pendant un mois et demi, entre novembre et décembre 2010". "La dernière fois qu’il est venu déjeuner, après les fêtes, il m’a dit qu’il partait dans le Var, et qu’on ne se reverrait pas de si tôt", a indiqué ce restaurateur.

Pas de piste officiellement

"Les témoignages spontanés (...) sur de prétendues reconnaissances de Xavier Dupont de Ligonnès ont continué à se multiplier, ont été systématiquement vérifiés, mais n'ont à ce jour nullement permis de découvrir une preuve objective de la présence de l'intéressé en quelque lieu que ce soit (en France ou à l'étranger) depuis le 15 avril 2011", a cependant tenu à indiquer lundi le procureur de Nantes, Xavier Ronsin, dans un communiqué.