Les discothèques pour davantage de policiers

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avec AFP

Le seul recours face à la violence dans les boîtes de nuit est un accroissement de la présence sur place des forces de l'ordre, a estimé dimanche le président du Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL). Face à des clients éconduits, mécontents, souvent ivres et dangereux qui reviennent avec des armes à feu, comme ce fut le cas deux fois en une semaine dans le Nord, il n'est pas question que la sécurité soit laissée à la seule responsabilité des videurs, a jugé Patrick Malvaës, président depuis 32 ans du SNDLL.

"Il faut que les forces de l'ordre soient davantage présentes aux abords des établissements. Qu'elles passent plus souvent, fassent des patrouilles plus fréquentes", a-t-il estimé. "Je rentre de Floride, j'ai constaté une présence importante des voitures de police sur les parkings. Ils passent, restent un peu, reviennent. Les patrons de discothèques prennent en charge une partie des frais que cela représente", a-t-il déploré.

"Trop souvent quand nous appelons la police ou la gendarmerie, leur premier réflexe est de faire un rapport au préfet pour demander la fermeture des établissements, afin de supprimer le problème", a enfin indiqué Patrick Malvaës avant d'ajouter que "Les videurs ne peuvent en aucun cas faire face à des gars armés de kalachnikovs ou même de fusils de chasse. Ce n'est pas leur vocation".

La justice française devrait aussi faire un usage plus fréquent de l'interdiction, qu'elle peut prononcer, de fréquenter des débits de boisson, a conclu le président du SNDLL.