La compagne de Belmondo fâchée

© MAXPPP
  • Copié
Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Barbara Gandolfi porte plainte contre la police qu'elle accuse de fausses informations.

La compagne de Jean-Paul Belmondo, Barbara Gandolfi, va porter plainte pour diffamation contre la police belge. Elle accuse les policiers d'outre Quiévrain d'avoir tenté de monter l'acteur français contre elle sur la base de fausses informations. "Nous allons intenter cette semaine deux actions contre les enquêteurs belges qui ont procédé fin juin à Paris à une audition scandaleuse de M. Belmondo", a déclaré son avocat, Me Sven Mary.

Un procédé "déloyal"

La première plainte vise"l'inspection générale de la police fédérale" au sujet "de la tentative de ces enquêteurs de monter M. Belmondo contre ma cliente", a expliqué l'avocat. "Une chose est d'entendre Jean-Paul Belmondo en tant que témoin, c'en est une autre de lui faire entendre des pièces de la procédure de manière à le pousser à déposer plainte contre Mme Gandolfi", a estimé Me Mary, qualifiant de "déloyal" le procédé.

Pour Me Mary, lors de l'audition à Paris les enquêteurs belges n'ont fait entendre à M. Belmondo que des passages tronqués d'écoutes téléphoniques de conversations entre Mme Gandolfi et Frédéric Vanderwilt, père de ses deux petites filles et dont il est aussi l'avocat. "On ne lui a jamais fait entendre les écoutes dans leur entièreté", a affirmé l'avocat, affirmant se fonder sur une lettre que lui a adressé l'acteur français pour lui relater les conditions de son audition.

Des phrases hors contexte

Les enquêteurs, accuse encore l'avocat, "ont fait sortir les phrases de Mme Gandolfi de leur contexte tout en la décrivant auprès de M. Belmondo comme une prostituée, une escort girl". "Tout cela pour pousser M. Belmondo à porter plainte contre Barbara Gandolfi", a estimé Me Mary.

La seconde action est "une plainte contre X que nous allons déposer au pénal" à Bruxelles "pour plusieurs motifs, dont déloyauté dans la procédure et violation du secret de l'instruction", a-t-il ajouté.

Cette offensive judiciaire fait suite à une audition fin juin par la police de Jean-Paul Belmondo comme témoin à Paris, à la demande de la justice belge, dans le cadre d'une enquête visant Barbara Gandolfi et l'ex-mari de cette dernière, Frederic Vanderwilt, qui réside en Belgique. Le parquet de Bruges s'intéresse à des flux financiers présumés suspects sur les comptes des sociétés de l'ex-mari de Barbara Gandolfi, à Dubaï notamment. Les enquêteurs belges soupçonnent Barbara Gandolfi d'avoir utilisé M. Belmondo dans ce cadre pour lui soutirer de l'argent.