La cathédrale Saint-Pierre de Nantes vandalisée

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avec AFP , modifié à
L'édifice a notamment été taggé avec des "évocations à caractère nazi".

La cathédrale Saint-Pierre de Nantes a été vandalisée dans la nuit de vendredi à samedi, avec notamment des "évocations à caractère nazi", a annoncé le préfet de Loire-Atlantique Christian de Lavernée. "Les dommages ont défiguré une partie de la partie sacrée du choeur ainsi que l'autel le plus ancien au fond du choeur", a-t-il ajouté. Des inscriptions obscènes et une statue cassée sont visibles à l'intérieur, ainsi que des anges avec des sexes et des petites moustaches d'Hitler dessinés, a indiqué une personne ayant pu entrer à l'intérieur de la cathédrale.

"Les évocations sont mélangées : il y a des 666 (le chiffre satanique), ainsi que des évocations à caractère nazi, un buste de Femen ainsi que des petits bonshommes, style manif pour tous", a ajouté le préfet, jugeant ces actes "navrants". "Les faits ont été découverts ce matin à 8h15. Il y a eu une intrusion par effraction à l'aide de la partie haute des échafaudages" qui sont actuellement le long de la façade, a-t-il expliqué et "les portes extérieures du rez-de-chaussée ont été fracturées". Des inscriptions obscènes et une statue cassée sont visibles à l'intérieur, ainsi que des anges avec des sexes et des petites moustaches d'Hitler dessinés, a indiqué une personne ayant pu entrer à l'intérieur de la cathédrale.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a condamné "avec force la profanation des cathédrales de Limoges et de Nantes, souillées par des inscriptions nauséabondes", a-t-il indiqué dans un communiqué. Le ministre "comprend et partage l'émotion et l'indignation  suscitées par ces actes intolérables" et assure la communauté catholique "de son entier soutien" et "de la mobilisation des services de police pour déférer à la justice dans les meilleurs délais les auteurs de ces faits abjects". Le premier ministre et ancien maire de Nantes Jean-Marc Ayrault lui a téléphoné "pour lui faire part de son indignation et de sa solidarité", a-t-on appris auprès du service de presse de Matignon.