Il n'a pas supporté le vol de sa 2 CV

Un nonagénaire est décédé quelques jours après le vol d'une de ses voitures de collection : le dernier modèle de 2 CV sorti de l’usine Citroën de Levallois-Perret en 1988.
Un nonagénaire est décédé quelques jours après le vol d'une de ses voitures de collection : le dernier modèle de 2 CV sorti de l’usine Citroën de Levallois-Perret en 1988. © MaxPPP
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MS avec Sébastien Krebs
Un nonagénaire n’a pas survécu à la disparition de sa voiture de collection.

"Ça lui a donné un coup". Roger B. ne s’est pas remis du vol d’une de ses voitures de collection, début mars. Le nonagénaire est décédé une semaine après qu’on lui ait dérobé la 2 CV qu’il chérissait tant : le tout dernier modèle sorti de l’usine Citroën de Levallois-Perret.

"Il était très tourmenté"

"Cette voiture, ça représentait beaucoup de choses", a confié la femme de Roger B. au micro d’Europe 1 vendredi. "Ça lui a fait beaucoup de peine. Je me suis rendu compte qu’il était très tourmenté. Il était fragile, il était vieux. Il est mort quelques jours après. S’il n’avait pas eu ce coup-là, peut être qu’il serait encore là", a-t-elle déploré.

Ce collectionneur, grand spécialiste de l'histoire de l'automobile, a très mal vécu le vol de cette voiture qu’il considérait comme un véritable bijou à ses yeux. Elle avait été fabriquée en 1988, mais Roger Brioud l’avait commandée dès 1974 "pour s’assurer qu’il serait bien le propriétaire du dernier modèle produit en France", explique Alan Blondeau, expert de la marque Citroën, dans le journal Le Parisien.

Un bijou automobile estimé à plus de 100.000 euros

La 2 CV, qui n’a jamais roulé et qui n’était pas immatriculée, est estimée à 110.000 euros. Pour Alan Blondeau, "celui qui l’a volé savait ce qu’il venait chercher".

Les autres véhicules de collection de Roger B. ont, depuis le vol, été mis en sécurité.