Entreprises piratées : l'enquête progresse

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L'enquête sur les tentatives de fraude notamment contre Quick et Scor s'accélère. Une information judiciaire a été ouverte la semaine dernière pour "tentative d'escroquerie, faux et usage de faux, accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données".

Début septembre, les deux entreprises ont porté plainte pour faux et usage de faux. Depuis, les plaintes se multiplient. Au total, une quinzaine d'entrepises se sont manifestées et cinq d'entre elles ont porté plainte auprès du parquet de Paris. L'enquête a été confiée au juge David Bénichou, magistrat au pôle financier, indique Le Figaro.

Le procédé utilisé par les hackers est simple mais efficace. Après avoir piraté le système informatique de leurs cibles, les escrocs envoyaient des email semblant provenir des patrons de ces sociétés et exigaient le paiement de factures. Pour Scor, les escrocs exigeaient 798.200 euros et pour Quick 83.000 euros. Les comptables de la SCOR et de Quick ont néanmoins procédé à quelques vérifications permettant de déjouer la fraude.

Les premières investigations ont permis de remonter un coup de fil compromettant pour les malfaiteurs. Le numéro de téléphone portable français -sans doute prépayé- pourrait permettre de retrouver la trace des hackers, rapporte Le Figaro. Des commissions rogatoires internationales doivent être lancées, notamment en Grande-Bretagne.