La gestion des enseignants souffre de "multiples dysfonctionnements", selon la Cour des comptes, qui prône une "réforme d'ensemble" pour aboutir à une revalorisation de leur métier, afin de surmonter la double crise des vocations et de la baisse des résultats des élèves.
L'Education nationale souffre d'une utilisation défaillante de ses moyens pas d'un manque de moyens ou d'un nombre trop faible d'enseignants— Cour des comptes (@Courdescomptes) 22 mai 2013
L'inadaptation des règles de gestion des #enseignants est principalement responsable de la dégradation des performances scolaires— Cour des comptes (@Courdescomptes) 22 mai 2013
"Le problème n'est pas celui du nombre d'enseignants ou d'une insuffisance des moyens" : la suppression de 80.000 postes sous le précédent quinquennat ou la création de 60.000 postes en cinq ans "sont vaines si elles se font à règles de gestion inchangées", juge la Cour dans son rapport "Gérer les enseignants autrement", publié mercredi.
C'est "l'utilisation des moyens existants qui pose problème : la gestion des enseignants se caractérise en effet depuis de nombreuses années par de multiples dysfonctionnements", dit-elle, énumérant une série de recommandations autour de "quatre axes". Il faut "redéfinir" le métier d'enseignant, car aujourd'hui seules les heures de cours, devant les élèves, figurent dans les "obligations de service".