Cellule djihadiste à Albi : une femme libérée

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avec AFP , modifié à
Les gardes à vue de deux hommes arrêtés mardi et soupçonnés d'appartenir à une cellule jihadiste dans le Sud-Ouest ont été prolongées jeudi.

Les gardes à vue de deux hommes arrêtés mardi et soupçonnés d'appartenir à une cellule jihadiste dans le Sud-Ouest, où gravitent d'anciens proches de Mohamed Merah, ont été prolongées jeudi matin, a-t-on appris de sources concordantes. Une femme, également arrêtée mardi à Albi, dans le Tarn, a été libérée après 48 heures de garde à vue.

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Les deux hommes, âgés de 20 et 29 ans, sont soupçonnés d'être revenus en avril et en mai d'un séjour de Syrie, où de nombreux groupes islamistes radicaux sont actifs contre le régime de Bachar al-Assad. L'un d'eux est soupçonné d'être un recruteur de candidats au jihad dans ce pays. Les deux suspects devaient poursuivre jeudi et vendredi leur garde à vue, qui peut durer jusqu'à 96 heures, dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret. Ils pourraient être présentés aux magistrats instructeurs samedi pour d'éventuelles mises en examen.

La femme, elle, a assuré en garde à vue qu'elle ne s'était rendue qu'en Turquie. Selon une source proche de l'enquête, "il apparaît clairement qu'elle n'est jamais allée en Syrie".

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Soupçonnés de préparer des "actions violentes". Les trois personnes avaient été interpellées à l'aube mardi, à Albi, par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) assistée du Raid, unité d'élite de la police, sur commission rogatoire de juges antiterroristes parisiens. L'information judiciaire est ouverte depuis septembre 2013, notamment pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme. D'après une source policière, la cellule jihadiste présumée rayonnait sur Albi et Toulouse, en Haute-Garonne, et était suspectée de préparer des "actions violentes".