Elisabeth Borne 0:41
  • Copié
, modifié à
Sur Europe 1, vendredi, la ministre de la Transition écologique et solidaire Élisabeth Borne est revenue sur la suppression de la prise en charge de 6.000 enfants qui devaient voyager seuls ce week-end, en raison de la grève à la SNCF. Pour elle, "il n'y avait pas d'autres choix" que d'annuler ce service, séparant ainsi des milliers de familles cette année.
INTERVIEW

En raison des perturbations générées par la grève contre la réforme des retraites, qui dure depuis maintenant plus de deux semaines, la SNCF a décidé d'annuler son service d'accompagnement Junior & Compagnie du 20 au 24 décembre. De facto, 6.000 enfants sont privés de trains et des milliers de familles ne vont pas pouvoir se retrouver pour Noël. Sur Europe 1, vendredi matin, la ministre de la Transition écologique et solidaire Élisabeth Borne a défendu ce choix de faire primer la sécurité sur la volonté de faire voyager ces enfants, seuls.

Une décision "raisonnable"

"Je suis très consciente qu'il peut y avoir des familles séparées et dont les enfants doivent voyager seuls et donc accompagnés", explique la ministre. Mais selon elle, les risques d'incidents étaient sans doute trop forts pour risquer de maintenir cette opération. "Franchement, ça n'aurait pas été raisonnable avec les perturbations qu'on va avoir ce week-end, d'avoir des enfants qui voyagent seuls dans ces conditions."

Et comme le trafic ferroviaire reste très perturbé avec la suppression de 59% des TGV et Intercités prévus les 23 et 24 décembre, "il n'y avait pas d'autres choix" que d'annuler le service Junior & Compagnie, destiné aux enfants de 4 à 14 ans qui peuvent ainsi voyager avec un accompagnateur diplômé. "Malheureusement, la sécurité passe avant le reste", tranche Élisabeth Borne sur notre antenne. Les wagons initialement destinés à ce service ont été réquisitionnés pour faire voyager les passagers dont les trains ont été annulés.