500 places disponibles dans les CAO de France pour accueillir les migrants de Grande-Synthe

1.200 migrants avaient été hebergés dans ces gymnases sur les près de 1.400 vivant à l'ex-camp.
1.200 migrants avaient été hebergés dans ces gymnases sur les près de 1.400 vivant à l'ex-camp. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Après l'incendie lundi soir du camp de Grande-Synthe, dans le Nord, 500 places sont disponibles dans les CAO territoire, pour les migrants sans hébergement. 

Cinq cents places étaient disponibles jeudi dans les Centres d'accueil et d'orientation (CAO) de France pour les migrants sans hébergement durable depuis l'incendie lundi soir du camp de Grande-Synthe (Nord), a-t-on appris auprès de la préfecture du Nord.

160 places supplémentaires dans le Nord. Dans les CAO, "500 places sont disponibles à ce stade au niveau national", a indiqué une porte-parole de la préfecture à l'AFP. Pour les Hauts-de-France, le préfet du Nord, également préfet de Région, "a mobilisé 160 places supplémentaires", a-t-elle précisé. Environ 1.000 personnes ont passé la nuit de mercredi à jeudi dans les cinq gymnases progressivement réquisitionnés depuis lundi soir à Grande-Synthe, Dunkerque et Craywick (Nord) pour abriter en urgence les migrants de l'ancien camp dit "de la Linière".

La nuit précédente, 1.200 migrants avaient été hebergés dans ces gymnases sur les près de 1.400 vivant à l'ex-camp. Mercredi, 70 Kurdes ont été emmenés par deux bus dans des CAO à Douai et Aniche (Nord), Laon et Essômes-sur-Marne (Aisne). "Des équipes de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), de la préfecture et des associations vont venir à la rencontre" des 115 migrants du gymnase mis à disposition à Dunkerque "pour organiser leur départ en CAO", selon la porte-parole.

Gymnases libérés dès la semaine prochaine. Les autorités souhaitent pouvoir libérer pour le début de la semaine prochaine tous les gymnases ouverts en la circonstance pour qu'ils retrouvent leur activité habituelle d'accueil des sportifs. Lundi soir, les trois quarts des chalets en bois du camp de Grande-Synthe, créé en mars 2016, ont été réduits en cendres par les multiples départs de feu, à la suite de violentes bagarres survenues entre Kurdes irakiens et Afghans.