1er mai : «Depuis 10 ans, les casseurs ont fait un véritable hold-up sur cette journée», regrette Olivier Dartigolles
Au micro d'Eliot Deval, Olivier Dartigolles se remémore la première fois qu'il a vu des casseurs à l'œuvre dans un cortège du 1er-mai. Il regrette que cette journée n'est plus celle où les familles peuvent venir manifester. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Une fête du travail marquée par des violences. Comme lors de nombreuses manifestations en France, des heurts ont lieu dans ou en marge des cortèges. Et ce 1er mai n'échappe pas à la règle, puisque dès le milieu de l'après-midi, un stand du PS a été pris à partie par "des blacks blocs", rapporte sur X le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol.
Une situation que regrette dans On marche sur la tête Olivier Dartigolles, qui se rappelle l'émergence des casseurs dans les cortèges. "La première arrivée des Black blocs, c'est 2015. Avant, on pouvait faire le 1er mai avec nos familles, avec nos enfants, nos petits-enfants sur les épaules." Aujourd'hui, "les familles ne peuvent plus aller manifester [...] les casseurs, depuis 10 ans maintenant, ont fait un véritable hold-up sur cette journée-là."