La nuit du 14 juillet a été plus calme que l'année dernière. 1:17
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Alexandre Chauveau avec AFP / Crédit photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP , modifié à
Selon le ministère de l'Intérieur, il y a eu une "baisse importante" des dégradations lors des festivités du 14-Juillet cette année. 255 véhicules incendiés ont été recensés, contre 423 l'an dernier. 96 personnes ont également été interpellés et 7 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés.

Il y a eu une "baisse importante" des dégradations lors des festivités du 14-Juillet, qui se déroulaient cette année sous haute surveillance après les récentes émeutes, a assuré samedi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. "Les fêtes populaires, les concerts et les feux d'artifice ont pu se dérouler partout en France avec une baisse importante des dégradations par rapport à 2022", a tweeté le ministre de l'Intérieur.

45.000 gendarmes mobilisés

Selon le bilan provisoire du ministère de l'Intérieur établi à 5h30, la nuit de vendredi à samedi a été "dans l'ensemble plus calme que l'année précédente". Un total de 255 véhicules incendiés ont été recensés, contre 423 l'an dernier, a précisé le ministère. Il y a eu 96 interpellations et 7 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés, contre 21 en 2022. Quelque "51 usages d'artifice contre les forces de l'ordre" ont été comptabilisés, contre 333 en 2022.

Le ministère de l'Intérieur avait déjà observé une baisse des dégradations lors de la nuit du 13 juillet, traditionnellement marquée également par des incidents. Comme la veille, 45.000 policiers et gendarmes, dont, pour la première fois un 14-Juillet, des unités d'élite, étaient mobilisés samedi soir.

Un dispositif semblable à celui déployé lors des violences consécutives à la mort de Nahel, 17 ans, tué par le tir d'un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre le 27 juin. Environ 165.000 mortiers d'artifice, très prisés des émeutiers, ont été saisis depuis le 27 juin, a-t-on indiqué samedi place Beauvau.