Avec Galileo, l'Europe va bientôt avoir son GPS

Photo d'illustration.
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avec AFP , modifié à
NAVIGATION - Deux satellites vont être lancés pour, à terme, concurrencer le GPS américain.

Deux nouveaux satellites Galileo vont être prochainement lancé - selon la météo - depuis la Guyane française pour permettre à l'Europe de commencer à déployer son système de navigation concurrent du GPS américain, a annoncé lundi l'Agence spatiale européenne (ESA). Galileo Sat-5 et Sat-6 s'élanceront du Centre spatial guyanais le 21 août à 14h31 heure de Paris à bord d'une fusée Soyouz.

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Un GPS réclamé par l'Europe. Prévus pour être opérationnels à l'automne, après leurs premiers essais en orbite, ces deux nouveaux satellites Galileo s'ajouteront aux quatre satellites déjà déployés pour valider le système de navigation voulu par la Commission européenne. Lancés par paire en octobre 2011 et octobre 2012 depuis la Guyane, ces engins - nombre minimum pour déterminer de façon précise une position à la surface du globe - ont permis de faire la démonstration du système, à la fois dans l'espace et pour les installations au sol, souligne l'ESA dans un communiqué. Deux satellites supplémentaires doivent être lancés fin 2014.

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Naviguer grâce à 30 satellites. La constellation Galileo se déploiera ensuite progressivement, avec six à huit engins lancés chaque année par les fusées Soyouz et Ariane 5 depuis Kourou, tandis que les éléments du réseau au sol seront mis en place. A terme, le système Galileo devrait compter 30 satellites au total et rivalisera en précision avec le GPS américain.

Pleinement opérationnel en 2018. Les premiers services initiaux de Galileo doivent débuter fin 2014 et le système devrait être pleinement opérationnel en 2018. Les Européens ont voulu disposer de leur propre technologie, indépendante du système militaire américain GPS. D'un coût de plus de 5 milliards d'euros, le programme est financé à 100% par la Commission européenne et mis en oeuvre par l'ESA.