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Yasmina Kattou / Crédit photo : Maciej Luczniewski / NurPhoto / NurPhoto via AFP , modifié à
Une étude de l'Inserm et de l'Université de Grenoble dévoile, ce mardi, que l'exposition à la pollution de l'air durant la grossesse pourrait modifier l'ADN du placenta. Il pourrait y avoir des conséquences sur le fœtus.

1.500 femmes enceintes ont participé à l'étude de l'Inserm et de l'Université de Grenoble concernant l'exposition à la pollution de l'air durant la grossesse. Parmi celles qui ont été le plus exposées à la pollution, une modification de l'activité de certains gènes du placenta a été observée.

Certains phénomènes pourraient être réversibles

Des altérations qui ont des conséquences sur le développement du système nerveux du fœtus, sur le système immunitaire ou encore sur la survenue du diabète du nourrisson. Par ailleurs, les scientifiques ont remarqué des modifications différentes en fonction des sexes.

"Les garçons étaient affectés plutôt sur des régions qui touchent au développement du système nerveux. Alors que les filles, c'était plutôt sur des régions qui sont impliquées dans le stress oxydant qui ensuite est associé à des maladies chroniques comme l'hypertension, le diabète, l'obésité", explique Joanna Lepeule, chercheur à l'Inserm.

Des études sont en cours pour évaluer si ces changements identifiés pendant la grossesse persistent après l'accouchement et lorsque l'enfant grandit. Certains phénomènes pourraient être réversibles. Les premiers résultats seront connus d'ici à quelques mois.