Il existe un lien entre votre mois de naissance et votre risque de tomber malade

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Une étude de l'université de Columbia établit un corollaire entre la date de naissance et la propension à développer certaines maladies.

Aux natifs d'été, l'asthme. A ceux d'automne, les troubles du comportement et à ceux du début du printemps, les maladies cardio-vasculaires. Une vaste étude publiée dans le Journal of the American medical informatics association au début du mois de juin et portant sur 1,7 million de personnes a dévoilé le lien entre la date de naissance et le risque de développer certaines maladies. Les cinq chercheurs de l'université de Columbia aux Etats-Unis ont établi que votre mois de naissance a une influence de votre santé.

Les scientifiques se sont penchés sur les données de patients nés entre 1900 et 2000 et ont analysé 1.688 maladies. Ils ont découvert que le risque de développer 55 maladies au cours de la vie était bien lié au mois de naissance. Les chercheurs ont confirmé des corollaires déjà connus et en ont établi 16 nouveaux. Les affections mentionnées vont de l'asthme aux troubles du comportement en passant par la myopie jusqu'aux maladies cardiaques.

Les bébés d'octobre mal lotis. Né en juillet, août ou septembre, vous avez davantage de risque de développer de l'asthme que vos voisins nés au printemps et en hiver. Pour les troubles du comportement, ce sont les bébés nés en septembre, octobre et novembre qui ont le plus de probabilités d'en développer. Les enfants de novembre ont aussi plus de risque de développer des problèmes neurologiques. Les bébés de mars ont, eux, sont davantage concernés par les maladies cardiaques.

Globalement, l'étude note que les enfants de mai et juillet sont ceux qui ont les meilleures santés, à l'inverse de ceux d'octobre.

L'environnement des premiers mois. Rien à voir cependant avec l'astrologie ! Pour expliquer ces relations statistiques, les scientifiques tablent sur l'environnement dans lequel grandit l'enfant dans ses premiers mois.  Ces relations statistiques ne présument pas nécessairement de la santé d'une personne, la santé étant influencée par de nombreux éléments. Les chercheurs doivent encore définir précisément quels facteurs entrent en compte.