Des ouvriers à proximité du Norwegian spirit, au port autonome de Marseille. 1:09
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Stéphane Frangi édité par Antoine Cuny-Le Callet
À Marseille, environ 4.000 personnes travaillant sur un chantier naval ont potentiellement été infectées au pneumocoque. Depuis une semaine, l'agence régionale de santé a lancé une campagne de vaccination sur le port autonome de la ville, répondant aux craintes des personnels. 

La situation n'a rien à voir avec le coronavirus chinois. À Marseille, 4.000 personnes ont potentiellement été infectées par une toute autre épidémie, celle du pneumocoque. Tout a commencé avec l'infection de treize personnes, qui travaillaient sur le chantier naval à la réparation d'un bateau de croisière, le Norwegian spirit. Ces personnes se sont plaint de fatigue et présentaient des symptômes de fièvre et de toux. En réponse, dans un premier temps, 3.000 masques ont été distribués et une filière de soins organisée sur place.

Méfiance des personnels

Des mesures sanitaires de prévention ont aussi été prises : le lavage de mains systématique, et l'isolation des cas suspects dans leur cabine. Ces dispositions n'ont cependant pas suffit à calmer la méfiance des personnels. La CGT a fait valoir son droit de retrait.

Une vaste campagne de vaccination a alors été menée : avec ces 4.000 doses, quinze équipes de l'Agence régionale de santé se sont mobilisées pour endiguer la propagation de la maladie. Cette dernière peut provoquer otites, sinusites et complications respiratoires. La cause de cette infection est pour l'instant encore inconnue.