Les «têtes à poux», ça existe ?
Dans "Europe 1 Info", le docteur Brigitte Milhau répond tous les jours à la question d'un auditeur. Ce mardi, elle s'attaque à l'un des fléaux des cours d'école, les poux. Dans son viseur, une croyance : celle des têtes à poux. Existent-elles ou est-ce un mythe ? La spécialiste tranche la question et en profite pour livrer une astuce afin de limiter la contamination. Vous pouvez poser votre question au 01.80.20.39.21.
C'est l'un des fléaux des cours d'école, a fortiori à l'approche de la rentrée, et un cauchemar pour les parents : les poux. D'autant que s'ils ne sont pas détectés très rapidement, ils peuvent se propager à très grande vitesse et devenir un véritable calvaire. Et de la même manière qu'il existe des peaux à moustiques, on entend dire qu'il existe des "têtes à poux". Mais est-ce vrai ? Le docteur Brigitte Milhau répond.
Les filles plus sujettes aux poux que les garçons
"Il n'existe pas réellement de tête à poux", affirme la spécialiste. Reste que "les filles qui ont des cheveux longs et relâchés vont plus facilement contaminer les autres enfants et être plus facilement contaminées". Pourquoi ? Parce que grâce à ses pattes, le pou s'accroche dans les cheveux et à la particularité de "pouvoir aller d'une tête à une autre sans problème. Il va pouvoir passer d'un cheveu à l'autre tel Tarzan sur sa liane", glisse le docteur Milhau dans un sourire au micro d'Europe 1 Info.
C'est pourquoi l'un des premiers gestes pour limiter les risques de contamination est d'apprendre aux enfants "à ne pas se prêter entre eux" casquettes, bonnets et autres écharpes.
Et si malgré tout la contamination a lieu, il faut agir très vite. Car le pou "à une vie sexuelle incroyable. Un mâle peut féconder 18 femelles à la suite. Imaginez la rapidité avec laquelle vous pouvez avoir des centaines de poux sur la tête !".