Publicité
Publicité

Légionellose à Albertville : 46 cas identifiés dont deux mortels depuis le 16 septembre

Noémie Loiselle . 1 min

Un deuxième patient "présentant plusieurs comorbidités" est décédé dans la région d'Albertville où 46 cas de légionellose ont été confirmés depuis la mi-septembre, a annoncé vendredi 26 septembre la préfecture de Savoie. Un premier décès au sein de ce même cluster avait été annoncé mardi 23 septembre.

Au total, selon le bilan publié vendredi 26 septembre, "46 cas de légionellose ont été confirmés dans le secteur d'Albertville. Parmi ces personnes, trois sont encore hospitalisées en service de réanimation et deux en unité de soins continus". Deux autres personnes sont décédées en Savoie. Les investigations se poursuivent pour tenter de comprendre l'origine de la contamination. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une infection qui se transmet par microgouttelettes

Cette infection, potentiellement mortelle, a déjà causé le décès de plusieurs personnes, suscitant ainsi une inquiétude croissante au sein de la population locale. Les enquêteurs de l'Agence régionale de santé se concentrent sur diverses sources potentielles de contamination, telles que les réseaux d'eau chaude sanitaire, les douches, les spas, les jacuzzis, ainsi que les systèmes de pulvérisation d'eau.

Les habitants d'Albertville et des environs attendent avec impatience des réponses quant à l'origine de ces contaminations, exprimant leur préoccupation face à la propagation de la maladie.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Les cas augmentent, ce n'est pas rassurant", s'inquiète une habitante. "Est-ce qu'on a pu fréquenter le lieu où les gens ont été contaminés ? On aimerait bien savoir d'où vient la source pour être un peu plus serein. Si on ne trouve pas la source, peut-être que le problème ne sera pas résolu et que ça pourra revenir."

La contamination se fait par l'inhalation de microgouttelettes d'eau contaminée par la bactérie. Boire de l'eau ne présente donc aucun risque et la maladie n'est pas contagieuse. Laurence, 47 ans, habitante de la commune, préfère rester sereine. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Ça ne se transmet pas d'homme à homme. Il faut laisser faire les autorités, les recherches, l'investigation et il ne faut pas paniquer. Il faut qu'on attend de voir si on pourra avoir des réponses pour trouver le cluster", a-t-elle déclaré.

L'ARS recommande d'entretenir régulièrement ses installations d'eau chaude et après une période d'inoccupation de faire couler l'eau chauve afin d'éviter la stagnation et limiter la prolifération des légionelles.