Le pass vaccinal devrait entrer en vigueur d'ici mi-janvier. 1:00
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Sonia Chemaa , modifié à
La cinquième vague frappe la France et de nouvelles annonces sont attendues par le gouvernement, qui tiendra une visioconférence à 16h ce lundi. Parmi les nouvelles mesures prévues au conseil des ministres : le projet de loi sur le pass vaccinal. Une solution pour l'épidémiologiste Pascal Crépey, invité d'Europe 1, mais pas LA solution.

Alors que le gouvernement réfléchit à l'instauration d'un pass vaccinal, pour l'épidémiologiste Pascal Crépey, invité d'Europe 1 ce lundi matin, la simple annonce de cette nouvelle mesure a d'ores et déjà eu des conséquences sur la vaccination.

Sauter le pas de la vaccination

"On observe une augmentation des primo-vaccinations, donc des personnes qui jusqu'à présent n'avaient toujours pas sauté le pas de la vaccination et qui finalement se décident à se faire vacciner", commente le scientifique au micro d'Europe 1.

Le pass vaccinal : pas la seule solution

Ce qui est "une bonne chose", ajoute-t-il, dans un contexte où, depuis samedi, le record de 100.000 cas de Covid a été enregistré en France. "Plus on aura de personnes vaccinées, plus on va pouvoir atténuer cette vague." Cependant, pour Pascal Crépey, le pass vaccinal ne peut pas être la "seule mesure" appliquée par l’exécutif. "On sait que ce virus circule aussi dans les populations vaccinées, même s'il circule moins facilement. On sait aussi que le vaccin n'est pas efficace à 100% contre les formes graves." 

En d'autres termes : "Plus vous aurez de contaminations, même chez les personnes vaccinées, plus vous allez avoir des hospitalisations car, encore une fois, ce n'est pas une protection efficace à 100%". Le pass vaccinal, dont les modalités d'application sont encore en discussion, devrait entrer en vigueur d'ici la mi-janvier.