Le gouvernement appelle à la vaccination "massive" face au "risque d'une 4e vague rapide"

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a évoqué mercredi, après le Conseil des ministres, "le risque d'une quatrième vague rapide".
Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a évoqué mercredi, après le Conseil des ministres, "le risque d'une quatrième vague rapide". © Ludovic MARIN / AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé la tenue d'un nouveau Conseil de défense sanitaire lundi, qui sera centré sur la mise en place d'une éventuelle obligation vaccinale pour les soignants. Cette annonce intervient alors que la propagation du variant Delta fait redouter l'apparition d'une quatrième vague.

Le gouvernement a de nouveau appelé mercredi à une "vaccination massive" contre le Covid-19, qui est "la carte maîtresse" pour faire face au "risque d'une quatrième vague rapide" avec la hausse du variant Delta. À l'issue d'un Conseil de défense Covid puis du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé la tenue d'un nouveau Conseil de défense sanitaire lundi, qui devrait examiner une éventuelle vaccination obligatoire pour certaines professions et la possibilité d'une extension du pass sanitaire.

"Des dynamiques épidémiques particulièrement fortes en PACA ou en Ile-de-France"

En attendant, le gouvernement n'a annoncé aucune nouvelle mesure au cours du Conseil de défense sanitaire qui s'est tenu dans la matinée. Le variant Delta, qui est "redoutable et extrêmement rapide", "représente plus de 40% des contaminations" en France, a indiqué Gabriel Attal. "Onze régions voient leur taux d'incidence augmenter, avec des dynamiques épidémiques particulièrement fortes en PACA ou en Ile-de-France", a-t-il ajouté, en précisant que la situation se détériorait aussi rapidement à La Réunion ou en Martinique.

Face à cette reprise du virus, "la vaccination est notre carte maîtresse pour sortir du tunnel", a répété le porte-parole, pour qui "la France n'est pas un pays anti-vaccins" mais compte "beaucoup" de personnes qui disent : "j'attends" pour se faire vacciner. Pour lui, "l'heure est à la mobilisation générale" pour "la vaccination massive" et "chacun détient une part de la solution, chacun peut prendre part à l'épreuve d'immunité collective".

Des indicateurs qui commencent à repartir à la hausse

Santé publique France a dénombré mardi 3.585 cas confirmés en 24 heures, le chiffre quotidien le plus élevé depuis le 12 juin. Le taux de positivité (pourcentage de personnes testées positives sur l'ensemble des personnes ayant réalisé un test) est à 0,9% (consolidé sur sept jours), stable par rapport au chiffre de la veille, mais en légère hausse par rapport au 0,8% enregistré la semaine dernière.

Depuis le début de la campagne de vaccination, 34.894.204 personnes ont reçu au moins une injection (soit 51,8% de la population totale) et 25.357.161 ont désormais un schéma vaccinal complet (37,6% de la population), a enfin indiqué la Direction générale de la santé.