Covid-19 : un cas de variant indien détecté en Lot-et-Garonne

Pour éviter l'arrivée du variant indien en France, des contrôles sont en place dans les aéroports, comme ici à Roissy.
Pour éviter l'arrivée du variant indien en France, des contrôles sont en place dans les aéroports, comme ici à Roissy. © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
Un cas de variant indien du coronavirus a été détecté en Lot-et-Garonne, a annoncé jeudi l'Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine. C’est le premier cas de variant indien détecté en France métropolitaine. Un autre cas suspect a été détecté à Bordeaux. Les résultats du séquençage sont attendus pour vendredi.

Un cas de variant indien du coronavirus a été détecté en Lot-et-Garonne, a annoncé jeudi l'Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine. "On a identifié que c'était le variant indien" à propos d'un cas en Lot-et-Garonne "d'un patient revenu d'Inde", a indiqué Benoît Elleboode, directeur régional de l'ARS, à BFMTV et CNews. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait indiqué mardi qu'"aucun cas de variant d'origine indienne" n'avait été détecté "en France métropolitaine". Selon Benoît Elleboode, "c'est le premier cas en France, en tout cas c'est le premier cas dans notre région en Lot-et-Garonne qui a été confirmé".

Un second cas suspect à Bordeaux

Le "séquençage a été fait à Toulouse sur un patient qui était revenu d'Inde et qui refaisait un test parce qu'il devait repartir à l'étranger. On a identifié que c'était le variant indien et donc tout le dispositif de retrotracing, d'isolement et de protection de toutes les personnes a été mis en place vis-à-vis de ce variant indien", a ajouté Benoît Elleboode. Sur CNews, le directeur régional a ajouté qu'un second cas, cette fois-ci à Bordeaux, était suspecté. "Le virus est en train d'être séquencé au CHU de Bordeaux et on aura la réponse normalement demain (vendredi)", a-t-il ajouté.

Le variant indien du coronavirus est jugé en parti responsable d'une deuxième vague épidémique dévastatrice en Inde. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé mardi