Covid-19 : des soignants israéliens reçoivent une quatrième dose de vaccin

Coronavirus Covid Virus Vaccin Pfizer AstraZeneca Hôpital
Le ministère israélien de la Santé a approuvé cette étude clinique afin de vérifier l'efficacité de la quatrième dose. (Illustration) © THOMAS SAMSON / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Dans le cadre d'un essai clinique qui devrait précéder une campagne nationale dont la date de lancement n'a pas encore été annoncée, 150 soignants bénévoles ont reçu une quatrième de vaccin anti-Covid. Naftali Bennett a annoncé mercredi dernier que tous les Israéliens de plus de 60 ans auront droit à cette dose.

Un hôpital israélien a commencé lundi à administrer une quatrième dose du vaccin anticoronavirus à ses soignants, dans le cadre d'un essai clinique qui devrait précéder une campagne nationale dont la date de lancement n'a pas encore été annoncée. Le Premier ministre israélien Naftali Bennett avait déclaré mercredi dernier que tous les Israéliens de plus de 60 ans et le personnel médical auraient droit à une quatrième dose, au moment où le pays peine à contenir la propagation du variant Omicron, mais cette décision doit encore être approuvée par le ministère de la Santé.

150 soignants bénévoles injectés

L'hôpital Sheba, en banlieue de Tel-Aviv, a lancé lundi la vaccination de 150 soignants bénévoles ayant reçu une troisième dose il y a plus de quatre mois et dont la quantité d'anticorps semble avoir décru. L'administration d'une quatrième dose permettra d'évaluer la possible hausse d'anticorps et l'apparition d'effets secondaires, et dira si elle permet ou non de réduire les risques d'infection, a indiqué Gili Regev-Yochay, directrice du département des maladies infectieuses de l'hôpital. Les soignants seront surveillés pendant six mois, a-t-elle précisé.

Le ministère de la Santé a approuvé cette étude clinique afin de vérifier l'efficacité de la quatrième dose, a indiqué à l'AFP Gal Rotem Golan, une porte-parole. Le directeur général du ministère, Nachman Ash, souhaite disposer de temps pour étudier la sévérité des infections du variant Omicron avant d'ouvrir la vaccination sur le plan national, selon des médias israéliens.

Restrictions d'accès au territoire

Les autorités israéliennes ont durci la semaine dernière les restrictions de voyages pour lutter contre la propagation du variant Omicron, ajoutant les États-Unis à sa liste rouge des pays vers lesquels il est interdit pour les Israéliens de voyager. La liste, sur laquelle figurait déjà la France, compte près de 70 pays. Quelque 4,2 des 9,3 millions d'habitants d'Israël ont reçu trois doses de vaccins contre le coronavirus. Les enfants de cinq à onze ans sont en train d'être vaccinés.