Contraception : le Planning familial lance une application pour ne plus oublier sa pilule

Utilisée par 41% des Françaises âgées de 15 à 49 ans, la pilule reste la première méthode de contraception.
Utilisée par 41% des Françaises âgées de 15 à 49 ans, la pilule reste la première méthode de contraception. © AFP
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avec AFP , modifié à
Développée et testée par une association départementale du Planning familial, à Rennes, cette application a été généralisée sur tout le territoire début juin.

Le Planning familial a lancé dernièrement une application mobile baptisée "Pill'Oops" pour "simplifier" la prise de la pilule. Développée et testée par une association départementale du Planning familial, à Rennes, cette application a été généralisée sur tout le territoire début juin et est désormais téléchargeable gratuitement.

Un rappel quotidien. Elle permet notamment de programmer un rappel quotidien à l'heure de la prise supposée du comprimé, d'avoir un suivi de son cycle, de se renseigner sur la pilule prescrite et de trouver des conseils en cas d'oubli. "L'objectif est de renforcer l'autonomie des femmes dans leur sexualité et leur santé sexuelle, et de simplifier ce geste du quotidien effectué par des milliers de femmes", a expliqué l'une des deux présidentes du mouvement, Véronique Séhier. Selon elle, il s'agissait de mettre en place "un outil simple et discret pour toutes les femmes" mais aussi "un système adapté aux plus jeunes".

"Un oubli, c'est courant". "Un oubli peut arriver à tout le monde, c'est courant", a poursuivi Véronique Séhier, rappelant que "la conséquence peut être une grossesse".

Contraception la plus utilisée. Utilisée par 41% des Françaises âgées de 15 à 49 ans, la pilule reste la première méthode de contraception. Ce sont les femmes de 20 à 24 ans qui y ont le plus recours, selon les derniers chiffres de l'Institut national d'études démographiques (Ined, 2013). L'application renvoie également vers le numéro vert du Planning familial (0800.08.11.11) pour avoir "accès à toutes des informations utiles concernant la contraception, l'IVG, ou la sexualité", a précisé Véronique Sehier. Selon le Planning familial, environ un tiers des femmes qui ont recours à l'avortement étaient sous contraception.