Michel Cymes 1:31
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Manon Fossat
Invité du Club de l'été mercredi sur Europe 1, le médecin et animateur Michel Cymes est revenu sur la crise du coronavirus et sur les manifestations anti-pass sanitaire et anti-vaccin. Il a qualifié "d'égoïstes" les personnes refusant de se faire injecter le traitement, estimant qu'il s'agissait d'une très faible partie de la population.
INTERVIEW

S'il raccroche un peu la blouse à l'hôpital, son actualité médiatique, elle, ne risque pas de ralentir. Le docteur Michel Cymes sera de nouveau à l'affiche de sa série Les Pouvoirs extraordinaires du corps humain avec Adriana Karembeu sur France 2 le mardi 31 août. Invité du Club de l'été ce mercredi, l'animateur est revenu sur la rentrée qui l'attend, mais aussi sur la crise du coronavirus. Et il a notamment poussé un coup de gueule contre les anti-vaccins. 

"La majorité silencieuse est pour que l'on puisse sortir de tout ça"

"Nous sommes 66 millions de Français et il y en a 200.000 qui manifestent dans les rues dans toute la France. Je pense qu'il faudrait arrêter d'en parler parce qu'ils ne représentent rien. L'énorme majorité des Français est pour la vaccination, l'énorme majorité des Français est pour le pass sanitaire. Il n'y a pas d'autre solution aujourd'hui. Et ces personnes égoïstes se baladent dans les rues en criant des slogans dont certains dépassent complètement le cadre sanitaire, avec des pancartes antisémites ou anti Macron", a-t-il déploré.

 

Pour Michel Cymes, la question de la vaccination a également été reprise par d'anciens politiques souhaitant "se refaire une santé" aux dépens de la santé des Français. "Ces gens sont marginaux et la majorité silencieuse est pour que l'on puisse sortir de tout ça. Tout ce qui se passe dans les rues aujourd'hui est effarant", a-t-il lancé avant de poursuivre. "Moi je suis vacciné, j'ai mon pass sanitaire et je peux vous dire que si demain je vais au cinéma ou que je retourne au Parc des Princes, je préfère avoir à côté de moi des gens qui sont vaccinés et qui ont leur pass sanitaire et pas des égoïstes qui ne pensent qu'à eux et pas à la collectivité".