"Galactic Cap" : un projet alternatif de préservatif voué à capoter ?

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VIDÉO - Un Californien a lancé une campagne pour financer son projet de préservatif, plus petit mais moins sûr.

L’INFO. Et si le préservatif traditionnel n’était bientôt plus que de l’histoire ancienne ? Après l’appel lancé par la fondation Bill Gates, en novembre 2013, pour mettre au point le préservatif du futur, les projets se multiplient. Celui de l’Américain Charlie Powell, nommé “Galactic Cap”, sort du lot puisqu’il ne recouvre pas entièrement le sexe, seulement son extrémité. Mais son efficacité pour prévenir de certaines maladies sexuellement transmissibles est contestée. Présentation.

Comment ça marche ? D’après son créateur, le “Galactic Cap” se pose en deux parties : une sorte de bande adhésive en forme de U qui recouvre le gland, l'extrémité du pénis, une autre en forme de petit chapeau faisant office de réservoir. Annoncé comme plus confortable, plus rapide à mettre et plus discret, il offrirait de meilleure sensation pendant l’acte.

Une efficacité remise en cause. Plusieurs associations contestent ce nouveau projet : la Food and Drugs Administration (FDA), agence qui autorise la mise sur le marché des médicaments aux États-Unis, n’approuve ainsi pas le “Galactic Cap”, ne l’estimant fiable. Surtout, de l’aveu de son créateur lui-même, “une peau saine est une barrière à l’infection. La plupart des hommes savent s’ils ont une plaie ou une abrasion sur leur peau. Si c’est le cas, ils doivent adopter le préservatif traditionnel”, explique Charlie Powell. Il n’est donc pas prouvé que ce “Galactic Cap” protège de l’herpès génital, du papillomavirus  ou autres maladies sexuellement transmissibles.

Un financement mal embarqué. Pour mettre au point son préservatif du futur, Charlie Powel a lancé une campagne de financement en ligne. Mais le “Galactic Cap” ne semble pas soulever les foules, puisque pour le moment seuls 2.600 dollars sur les 100.000 nécessaire à son financement ont été réunis.