Emmanuel Macron 1:30
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Arthur de Laborde, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Une vidéo postée vendredi à 18 heures sur les réseaux sociaux et 2,5 millions de tracts distribués ce week-end vont lancer la campagne d'Emmanuel Macron, dont le programme reste très incertain en raison de la guerre en Ukraine.

Une vidéo postée vendredi à 18 heures sur les réseaux sociaux et 2,5 millions de tracts distribués ce week-end vont lancer la campagne d'Emmanuel Macron, dont le programme reste très incertain en raison de la guerre en Ukraine. Au lendemain de l'officialisation de la candidature du chef de l'État par une "Lettre aux Français" publiée par la presse quotidienne régionale, son équipe de campagne diffusera une première vidéo à 18 heures.

2,5 millions de tracts ce week-end

Dans un extrait publié sur le compte "Emmanuel Macron avec vous", le président candidat explique que "si à chaque seconde, on considère que la confiance est acquise et qu'on n'a pas à se remettre en cause et aller la chercher, à la solliciter, à ce moment-là, on perd". Par ailleurs, les militants sont appelés à commencer à distribuer quelque 2,5 millions de tracts ce week-end, a indiqué l'équipe de campagne, confirmant une information du service politique d'Europe 1.

Dans un courrier posté sur les réseaux sociaux et adressé aux militants de LREM et de la majorité, Emmanuel Macron appelle ces derniers à se mobiliser "dans chaque village, chaque ville" car, explique-t-il, "le contexte international, marqué par la guerre en Europe, ne me permettra pas hélas, de faire campagne comme je l'aurais souhaité". "Nous avons 37 jours. 37 jours pour porter nos propositions. 37 jours pour défendre notre vision de la France et de l'Europe. 37 jours pour convaincre", ajoute-t-il, en expliquant qu'il s'est porté candidat "pour une raison simple : j'ai la conviction que je peux être utile dans les cinq ans à venir".

Un premier déplacement lundi 

Emmanuel Macron devrait effectuer un premier déplacement lundi après-midi en Ile-de-France sur l'éducation, l'un des thèmes sur lesquels il insiste dans sa Lettre aux Français. S'il est confirmé, un meeting à Marseille, initialement prévu samedi, pourrait en outre se tenir le week-end des 12 et 13 mars, et un autre, plus tard, en région parisienne. Le conflit russo-ukrainien perturbe aussi l'organisation de l'équipe de campagne. Le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, pressenti pour devenir directeur de la campagne, a laissé entendre vendredi au Salon de l'agriculture qu'il resterait à son poste.

À la question "Quel sera votre rôle exact dans cette campagne ?", il a répondu : "Je suis ministre de l'Agriculture et de l'alimentation et au regard de la situation, je crois qu'il est important que nous puissions faire face, que nous puissions apporter l'ensemble de ces soutiens (au monde agricole) et donc, vous le voyez je suis pleinement à ma tâche". Il a cependant affirmé son intention de prendre sa "pleine part" comme "engagé politique aux côtés du président dans ce débat démocratique qui doit se tenir".

De son côté, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, pressenti pour devenir conseiller politique, devrait rester aussi à son poste, selon son entourage. L'incertitude demeure pour Gabriel Attal, qui pourrait passer de porte-parole du gouvernement à celui du candidat.