Un jeu de poker menteur à gauche pour trouver un accord aux législatives

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Les partis de gauche regardent déjà vers les élections législatives (Illustration). © Photos AFP
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Alexis Delafontaine, édité par Gauthier Delomez
A gauche, les partis attendent le résultat de l’élection présidentielle de dimanche. Selon plusieurs sondages, hormis Jean-Luc Mélenchon, les autres candidats, de Fabien Roussel à Anne Hidalgo, ont assez peu de chance de se qualifier pour le second tour. Les regards se tournent déjà vers les législatives où chacun espère tirer son épingle du jeu.

Le premier tour de la présidentielle approche, et les candidats de gauche attendent les résultats, sans véritable surprise. Hormis l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon, les autres candidats, de Fabien Roussel à Anne Hidalgo, ont assez peu de chance de se qualifier selon les derniers sondages. C'est pourquoi l'échéance des législatives de juin prochain attire les regards des partis de gauche, où chacun espère tirer son épingle du jeu, à l'instar du Parti socialiste.

Le PS veut boucler un accord avec le PCF

Le PS serait même "à deux doigts de boucler un accord avec le parti communiste", affirme un haut dirigeant à Europe 1. L'accord entre le PS et le PCF répartirait une centaine de sièges à l'Assemblée nationale, avec une majorité pour les socialistes. Mais, selon un cadre communiste, "avant de signer, on veut parler avec la France insoumise et EELV".

La demande du PCF est simple : "Un pacte de non-agression pour tous les députés sortants entre les quatre partis". Ce pour être certains de garder leur groupe parlementaire qui compte aujourd’hui 16 députés, ainsi que celui de LFI.

Mélenchon souhaite créer une alliance avec les Verts

En face, Jean-Luc Mélenchon mène une stratégie radicalement différente, alors qu’il devrait arriver largement en tête de la gauche. Le candidat insoumis souhaite créer une grande alliance avec les Verts et les communistes pour faire disparaître le Parti socialiste. Toutefois, les écologistes se refusent à toutes discussions avant le premier tour pour pouvoir mesurer le rapport de force et négocier leurs circonscriptions de manière plus opportuniste avec le vainqueur, qu’il soit socialiste ou mélenchoniste.