Valérie Pécresse est l'invitée de l'émission "Le Grand rendez-vous" sur Europe 1 le samedi 13 mars. 2:36
  • Copié
Europe 1 , modifié à
Invitée de l'émission "Le Grand Rendez-vous", Valérie Pécresse, candidate des Républicains à l'élection présidentielle, appelle à un durcissement des sanctions à l'encontre de la Russie. La candidate dénonce un "décalage" entre les décisions prises au niveau européen et la réalité du terrain.

Elle hausse le ton. Valérie Pécresse, candidate les Républicains à l'élection présidentielle, propose la mise en place de plusieurs mesures à l'encontre de la Russie sur le dossier ukrainien. La candidate estime qu'il existe "un décalage" entre le Sommet de Versailles - qui a réuni les 27 Etats membres de l'Union Européenne au sujet de la guerre- et les décisions "impératives à prendre" sur le conflit. 

"Il faut prendre trois types de décisions impératives : continuer à durcir les sanctions, assurer l’indépendance énergétique de l’Europe, avancer sur l'Europe de la défense et enfin mettre en place un plan européen pour protéger les populations contre les effets collatéraux de cette guerre", a déclaré Valérie Pécresse au micro d'Europe 1.

Pas d'embargo sur le gaz et le pétrole russe ?

Néanmoins, la candidate LR s'oppose à un embargo sur le gaz et le pétrole russe : "il n'y a pas de consensus pour cet embargo car un certain nombre d'états sont totalement dépendants du gaz et du pétrole russe." Valérie Pécresse propose également des sanctions de type économiques :"d'abord, nous pouvons enlever de SWIFT l'ensemble des banques russes, y compris celles qui financent les exportations de pétrole et de gaz. Le deuxième sujet est de s'attaquer non pas seulement aux oligarques mais à leurs ayants droit. Enfin, le troisième type de sanctions qui peuvent être prises, c'est celles qui ont été décidées au G7, qui permettent d'arrêter les financements russes internationaux. Et ça encore, ça n'est pas fait."

Valérie Pécresse relève également "un problème d'efficacité" : "Le Sommet de Versailles a décidé de doubler le nombre d'armes à fournir à l'Ukraine mais certaines armes (promises avant le Sommet NDLR) ne sont pas encore arrivées."