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Clément Perruche , modifié à
Au lendemain de la visite d'Emmanuel Macron à Marseille, Jean-Luc Chauvin, le président de la chambre de commerce et d'industrie de la métropole azuréenne était l'invité d'Europe 1, il salue l'initiative du chef de l'Etat mais rappelle que sa ville cumule de nombreux retard, dans les transports notamment.
INTERVIEW

Vendredi, Emmanuel Macron s'est rendu dans la cité phocéenne pour faire un point d'étape dans le cadre de son projet "Marseille en grand", un plan d'investissement censé rénover la deuxième ville de France. Jean-Luc Chauvin, le président de la chambre de commerce et d'industrie d'Aix-Marseille-Provence était l'invité d'Europe 1 ce samedi midi, il attend que les déclarations du président se traduisent en actes pour moderniser rapidement la ville et notamment ses transports.

"40 ans de retard"

"Nous on dit 'chiche' au président de la République pour mettre en place tous les projets qui sont nécessaires pour faire cette grande métropole", affirme Jean-Luc Chauvin. Mais le président de la CCI veut maintenant que les visites très médiatisées du chef de l'Etat se traduisent en actes. "Je crois que les intentions, c'est bien, mais qu'aujourd'hui, il faut passer aux actes. Ce qu'il manque, c'est de l'argent", a-t-il expliqué.

Et Jean-Luc Chauvin sait où doit aller cet argent : "Le principal problème de la métropole Aix-Marseille-Provence, ce sont ses transports qui empêchent des salariés de venir et de prendre des postes. On a plus de quarante ans de retard. On n'a pas de RER, pas de liaison rapide entre le centre ville de Marseille et l'aéroport, ni entre le centre ville d'Aix et l'aéroport". De tels investissements permettraient à la ville d'effectuer "un saut quantique" selon lui. "On a l'opportunité de mettre en place quelque chose qui permette de faire un saut en avant. Je crois qu'il faut que tout le monde oublie les querelles du passé et arrête de regarder dans le rétroviseur et se mette à table rapidement pour rendre un service collectif de qualité à nos concitoyens. C'est ça l'enjeu", a-t-il affirmé, en appelant les élus marseillais au dialogue.