Tenue "correcte" au lycée : comment la fille de Marlène Schiappa l'a fait changer d'avis

Marlène Schiappa était l'invitée d'Isabelle Morizet, dimanche sur Europe 1 (photo d'archives).
Marlène Schiappa était l'invitée d'Isabelle Morizet, dimanche sur Europe 1 (photo d'archives). © Europe 1
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Margaux Lannuzel
Invitée d'"Il n'y a pas qu'une vie dans la vie", dimanche sur Europe 1, la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, est revenue sur le "mouvement du lundi 14 septembre" et l'aspiration des collégiennes à lycéennes à pouvoir s'habiller comme bon leur semble.  

"Elles sont très engagées toutes les deux", sourit Marlène Schiappa à propos de ses filles, âgées de 8 et 13 ans. "C'est un peu pesant, d'ailleurs, parce que je ne sors jamais du travail" : invitée d'Il n'y a pas qu'une vie dans la vie, dimanche sur Europe 1, la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté a évoqué les nombreux débats qui ponctuent sa vie familiale, citant l'exemple du récent débat sur la "tenue correcte" dans les établissements scolaires

 

"Un gros sujet de conversation à la maison"

"Il y a eu le mouvement du lundi 14 septembre, des jeunes filles qui voulaient aller au collège et au lycée dans la tenue de leur choix, etc", raconte la ministre déléguée. "C'était vraiment un gros sujet de conversation à la maison, un sujet d'engagement pour mes filles qui voulaient que je leur apporte mon soutien."

"Au début, j'étais plutôt sur la ligne : "écoute, on va au collège, habillé. Quand on va passer un entretien d'embauche, on s'habille bien, au collège, c'est pareil", poursuit Marlène Schiappa. "Et en fait, ma fille m'explique que ce contre quoi elle veut lutter, ce sont les discriminations dans les règlements intérieurs. En gros, on interdit un short aux filles, mais on n'interdit pas ce short aux garçons."

"Nous sommes tombées d'accord toutes les trois"

Pour la ministre déléguée, c'est là qu'est la différence : "Elle m'a fait tout un plaidoyer pour m'expliquer qu'en fait, l'indécence est dans les yeux de celui qui regarde. C'est du sexisme. Et du coup, j'ai dit : "Bon ok, je vais soutenir ce mouvement. (...) Nous sommes tombées d'accord toutes les trois."

"Je trouve que cette jeune génération engagée est absolument formidable, parce qu'ils sont éveillés à l'actualité bien plus qu'on ne l'était nous", conclut Marlène Schiappa. "Et puis, ils ont conscience de tout ce qui existe sur les sujets de sexisme, de féminisme. C'est vraiment une belle génération, j'ai toute confiance dans ces jeunes."