Quatre syndicats de police, menés par Alliance, sont reçus à partir de 10 heures à l'Élysée ce vendredi. 1:16
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William Molinié / Crédit photo : JEROME GILLES / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP
Quatre syndicats de police, menés par Alliance, sont reçus à partir de 10 heures à l'Élysée ce vendredi. Un entretien demandé dans une lettre écrite à à Emmanuel Macron après les violences du 1er-Mai, intitulée "La maison police brûle". Ils entendent tirer la sonnette d’alarme sur les violences subies par les forces de l’ordre lors des manifestations.

Le cabinet d'Emmanuel Macron va recevoir ce vendredi à partir de 10 heures les quatre principaux syndicats de police. Une réponse à la demande, dans une lettre intitulée "La maison police brûle", d'un rendez-vous après les violences qui ont ciblé les forces de l'ordre le 1er-Mai et qui ciblent les policiers et gendarmes à chaque journée de manifestation contre la réforme des retraites.

"On ne comprend pas s’il est de notre côté ou celui ou des casseurs"

Avec plus de 400 policiers et gendarmes blessés lors de la manifestation du 1er-Mai, les signataires de cette lettre dénoncent une situation "apocalyptique". "La peur doit changer de camp", écrivent ces quatre organisations menées par le puissant syndicat de police Alliance.

Ce vendredi matin, face au directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Patrick Sztroda et son conseiller intérieur, le préfet Frédéric Roze, les policiers attendent un geste fort. "On ne comprend pas s’il est de notre côté ou celui des casseurs. On nous répond qu’il a déjà beaucoup donné aux policiers, mais nous, ce qu’on veut, c’est un revirement idéologique au sommet de l’État", réclame un des participants qui regrette d’ailleurs que le chef de l’État n’ait pas davantage condamné les violences qui ont émaillé les manifestations.

Une nouvelle loi anti-casseurs ?

Les policiers vont aussi demander à l’Élysée une nouvelle loi anti-casseurs. La Place Beauvau planche actuellement sur de nouvelles mesures comme la possibilité de prononcer des interdictions administratives de manifester ou encore la création d’un délit de construction de barricades. Autant de dispositions que les syndicats de magistrats jugent à l’unisson comme sécuritaires et liberticides.