Soupçons de fraude fiscale : perquisition chez Jean-Marie Le Pen

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CC avec AFP , modifié à
"Il n'y a pas assez de policiers pour traquer les terroristes, mais assez pour perquisitionner chez Le Pen", s'est indigné le président d'honneur exclu du FN.

Le manoir de Montretout à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), où Jean-Marie Le Pen a ses bureaux, a été perquisitionné lundi dans une enquête portant notamment sur des faits présumés de blanchiment de fraude fiscale, a-t-il annoncé.

"L'ensemble de ses avoirs confisqués". "Ils ont salopé entièrement la pièce, avec une meuleuse, et comme il y avait des coffres qui sont là depuis 50 ans, 100 ans, alors quelqu'un leur a dit +mettez des scellés+.", a dénoncé Jean-Marie Le Pen. "Ils ont confisqué l'ensemble de nos avoirs. L'argent de ma femme, le mien, les bijoux, tout ce qu'on avait, ont été confisqués", a encore regretté l'eurodéputé.

Plainte du fisc pour fraude fiscale aggravée. Que cherchent-ils ? "Ils n'avancent pas du tout, ils n'ont rien, il y a la dénonciation des sycophantes de Mediapart, c'est tout ce qu'il y a", a ragé Jean-Marie Le Pen. Fin avril, le site d'information avait révélé un signalement de la cellule antiblanchiment de Bercy (Tracfin) évoquant un trust géré à Genève, dont l'ayant droit serait l'assistant personnel de Jean-Marie Le Pen.

Celui-ci est visé depuis le 24 septembre par une plainte du fisc pour fraude fiscale aggravée. En cause, un compte caché en Suisse dont l'intéressé nie être le bénéficiaire, objet de ce signalement qui a déclenché en juin une enquête préliminaire.