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Jacques Serais, édité par Loane Nader / Crédit photo : Quentin De Groeve / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Après la tragédie qui s'est déroulée à Nanterre ce mardi, résultant à la mort d'un adolescent après un refus d'obtempérer face à la police, les réactions politiques ne se font pas attendre. La gauche s'est d'ailleurs emparée de l'affaire pour attaquer directement la police et son fonctionnement.

Seulement quelques heures après la mort du jeune Nahel, tué par des policiers lors d'un refus d'obtempérer à Nanterre, la gauche commençait déjà à émettre des revendications politiques concernant l'affaire. À commencer par Jean-Luc Mélenchon, qui dès hier soir a réagi sur la chaîne YouTube de La France insoumise. "Cette situation présente toutes les caractéristiques de ce que nous détestons : un abus de pouvoir, un refus d'obtempérer qui se traduit par une peine de mort. Quelle que soit la situation, rien ne justifie qu'on tue quelqu'un", affirmait le fondateur de la France Insoumise.

Une députée interpelle Gérald Darmanin

Ce dernier va plus loin encore et estime que "la police doit être entièrement refondée". Au sein de l'Assemblée nationale également, les parlementaires de la Nupes n'ont pas perdu de temps pour s'emparer de ce drame. La députée écologiste Sabrina Sebaihi interpellait Gérald Darmanin quelques heures après le décès de l'adolescent. "Monsieur le ministre, j'aimerais vous poser une question. Pourquoi, dans notre République, le refus d'obtempérer peut être passible d'une balle dans la poitrine ou dans la tête ?", a-t-elle insisté avant de demander, "Auquel cas, pourriez-vous nous préciser qui, parmi notre population, est soumise à cette loi d'exception ?"

Des élus de gauche qui, il y a tout juste 20 jours, accusaient la droite de faire de la récupération politique après l'attaque au couteau sur des enfants à Annecy.