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Réception du président syrien à l'Élysée : une rencontre assumée par Emmanuel Macron

Jacques Serais - Mis à jour le . 1 min

Emmanuel Macron a reçu ce mercredi 7 mai le président syrien par intérim, Ahmed al-Chareh. Une rencontre sous le signe de la polémique, alors que le chef de l'État syrien est un ancien djihadiste. Mais, face à la presse, le président de la République a défendu la reconstruction d'une relation entre les deux pays.

C'est une visite qui a suscité la polémique. Ce mercredi, le président de la République Emmanuel Macron a reçu à l'Élysée le président syrien par intérim, Ahmed al-Chareh, également ancien djihadiste. Mais après un entretien de deux heures, Emmanuel Macron balaie les critiques au sujet de la réception du président syrien.

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"Que serait la diplomatie si nous ne recevions que des gens avec qui nous sommes totalement d'accord ? Que des gens aient des postures à des fins politiciennes pour parler à des électorats, je l'entends, c'est la vie des bêtes et ça continuera. Le rôle de la France, c'est de défendre ses intérêts. Nous avons en Syrie des intérêts", insiste-t-il. 

Lever les doutes des autres États européens

Le chef de l'État assume d'être le premier dirigeant européen à recevoir cet ancien djihadiste. Il veut d'ailleurs pousser pour que l'Europe lève dès le mois prochain ses sanctions économiques contre la Syrie. "La France plaidera pour que les sanctions ne soient pas renouvelées. Je sais que plusieurs États membres amis aujourd'hui ont des hésitations et donc dans les jours et les semaines à venir, nous allons activement travailler avec eux pour lever ces doutes", assure-t-il. 

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Une déclaration appréciée par Ahmed al-Chareh. Le dirigeant syrien qui a tenté de se démarquer des "actes terroristes". "Nous exprimons notre solidarité avec toutes les victimes du terrorisme" a-t-il assuré devant la presse.