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Chloé Triomphe, édité par Tiffany Fillon , modifié à
Nicolas Sarkozy comparaît à partir de lundi, à Paris, dans l'affaire des "écoutes", aux côtés de son avocat Thierry Herzog et de l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert. Un procès sans précédent sous la Ve République. Lundi sur Europe 1, l'avocat de Thierry Herzog a dénoncé une méthode d'accusation qui ne "tient pas la route une seule seconde". 

Lundi, Nicolas Sarkozy comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire des écoutes, également appelée l'affaire Paul Bismuth. Dénonçant "un scandale qui restera dans les annales", il est soupçonné d'avoir tenté, avec son avocat Me Thierry Herzog, d’obtenir d'un haut magistrat, Gilbert Azibert, des informations dans une procédure judiciaire. Lundi sur Europe 1, l'avocat de Thierry Herzog, Me Paul-Albert Iweins, a estimé que cette affaire ne tenait pas la route. 

"Un véritable problème de secret professionnel"

"Tout repose, dans ce dossier, sur des bribes et des extraits de conversations entre un avocat et son client qui sont montées en épingle ou mises abusivement en relation pour venir à l'appui d'une thèse qui ne résiste pas à l'examen", affirme-t-il. "Ce qui est grave, c'est que ce sont des conversations entre un avocat et son client. Il y a un véritable problème de secret professionnel, du secret des avocats", poursuit-il.

Me Paul-Albert Iweins mise donc sur le procès, qui doit s'ouvrir lundi, en début d'après-midi, pour défendre son client. "Dans cette affaire, on a écouté tout le monde, on a interrogé tout le monde. Nous démontrerons que ça ne tient pas la route une seule seconde. Quand on entend 'corruption', on entend parler de trafic, d'argent... Dans cette affaire, il n'y a pas un sou. Il y a des conversations entre amis dont on tire des conclusions qui ne correspondent pas à la réalité", déclare-t-il. 

Le procès pourrait être reporté à la demande de Gilbert Azibert, 73 ans, pour raisons médicales.