Primaires : selon Mariton, Sarkozy "a envoyé un signal malheureux"

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Le candidat à la primaire de la droite en 2016 a regretté que Nicolas Sarkozy ait envisagé de baisser le nombre de bureaux de vote et appelé au "respect des règles".

Hervé Mariton n’a pas apprécié que Nicolas Sarkozy évoque mardi la baisse éventuelle du nombre de bureaux de vote pour la primaire de la droite en 2016. "Quand il y a une règle, ça se fait de la respecter", a lancé le député de la Drôme, candidat à cette primaire, jeudi sur Europe 1, opposé donc à la réduction de 10.000 à 8.000 du nombre de bureaux de vote. "Si on veut que les Français aient envie d’aller voter aux primaires, qui ne sont pas seulement celles des Républicains mais celle de la droite et du centre, ça passe par un processus solide", a-t-il plaidé.

"Le respect des règles, ce n’est pas du pinaillage". Et une différence de 2.000 bureaux de vote, pour Hervé Mariton, ce n’est pas anodin. "Le respect des règles, ce n’est pas du pinaillage. Il faut donner envie aux électeurs d’aller voter, et ça passe par le fait qu’il y ait des bureaux de vote accessible, que tous les Français puissent aller voter", a développé le député de la Drôme. "Si on leur dit de venir au chef-lieu du département, ils ne viendront pas, trop compliqué. Par ailleurs, il faut le bon endroit, c’est-à-dire un lieu neutre. On ne va pas leur demander d’aller voter aux permanences des Républicains puisque c’est une primaire ouverte", a-t-il rappelé.

"Pas de procès d'intention, mais..." De là à voir une future mainmise de Nicolas Sarkozy, probable candidat, sur le scrutin, il n’y a qu’un pas qu’Hervé Mariton s’est refusé à franchir. "Il ne faut pas faire de procès d’intention. En même temps, ce signal ‘on a dit 10.000 mais ça pourrait être moins’, c'est un signal malheureux", a-t-il estimé.