Marine Le Pen 1:39
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Alexandre Chauveau , modifié à
Marine Le Pen multiplie les déplacements à l'approche du second tour de la présidentielle. La candidate du Rassemblement national est partie à la rencontre des Français dans le Vaucluse. Elle a profité de ce déplacement pour apparaître comme une candidate capable de rassembler. 

J-9 avant le second tour de la présidentielle. Marine Le Pen se prépare à l'échéance en allant à la rencontre des Français. Elle était en meeting à Avignon jeudi soir. Et ce vendredi matin, elle déambule sur un marché à Pertuis, dans le Vaucluse, un département qui l'a placée en tête au premier tour de la présidentielle. 

Donner l'image d'une candidate populaire

Accueillie par des "Marine présidente", mais aussi un collectif antifa qui manifeste contre sa venue, la candidate du Rassemblement national retrouve les bains de foule et les selfies. Objectif : donner l'image d'une candidate populaire. Alors, elle multiplie les échanges, comme avec cette femme voilée.  "Il y a grand nombre de quartiers où les femmes qui ne portent pas le voile sont mises à l'écart. Elles sont isolées. Elles sont jugées parce qu'elles ne portent pas le voile", lui dit-elle. 

"Le système se défend brutalement"

Marine Le Pen se dit rediabolisée depuis dimanche dernier. La preuve, selon elle, de la force du changement qu'elle incarnerait en cas d'élection. "On a la possibilité de sortir d'un système qui se perpétue depuis trente ans", clame-t-elle. "Il est assez normal que ce système cherche à se défendre, y compris de la manière la plus brutale qui soit. Objectivement, ça ne fait pas bouger. On reste très serein face à tout cela. Mais plus on est dans la marge d'erreur au second tour et plus le système se défend brutalement".

En poursuivant sa déambulation, Marine Le Pen répond à sa manière à Emmanuel Macron, qui, lui aussi, a multiplié le contact avec les Français depuis lundi. La balade de la candidate du RN a néanmoins été perturbée par des manifestants qui ont notamment crié "pas de facho dans nos quartiers", "casse-toi" ou encore "la jeunesse emmerde le Front national" tandis qu’elle continuait de prendre des selfies avec d’autres personnes, selon des journalistes présents sur place.