Anne Hidalgo 1:11
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Alexis Delafontaine, édité par Solène Delinger , modifié à
Jeudi, tous les candidats de gauche se sont retrouvés lors des manifestations des enseignants. Mais aucun dialogue entre eux n’a eu lieu, alors qu'ils ont tous condamné la gestion de la crise sanitaire. Ce week-end, ils vont chacun de leur côté, lancer leur trajectoire vers l'Elysée. Une manière d'enterrer l'espoir d'une union de la gauche ? 
ANALYSE

L'union de la gauche n'a jamais semblé aussi peu probable. Jeudi, tous les candidats de gauche se sont retrouvés lors des manifestations des enseignants mais aucun dialogue entre eux n'a eu lieu. Et, ce week-end, ils vont tous lancer, chacun de leur côté, leur trajectoire vers l'Elysée, sans croiser celle des autres. 

Mélenchon et Jadot veulent se démarquer

Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, a une stratégie : "se démarquer des autres, au plus vite", selon un de ses conseillers. Pour cela, il a prévu 2 séquences à Nantes : le musée de l’imprimerie et la visite des seules éoliennes offshore françaises, pour lancer son meeting de dimanche qui veut redéfinir "les frontières de l’humanisme et du numérique". 

Yannick Jadot veut réussir à réduire l'écart avec le leader de la gauche dans les sondages et s’éloigner le plus possible de la primaire, en s’affirmant comme le chef de file des écolos.

Hidalgo tient sa barque

"La primaire populaire, c’est terminé", a clamé Anne Hidalgo jeudi, avant d’entamer deux jours dans la banlieue lyonnaise. Elle tiendra sa barque jusqu’au bout donc, et ce, malgré les défections de proche comme Benoit Payan, le maire PS de Marseille.

Christiane Taubira, seule participante à la Primaire populaire, essayera samedi à Lyon d’unir la gauche derrière elle, à commencer par Arnaud Montebourg, stoppé dans sa campagne, faute de parrainages.