Présidentielle : «Le PS s'en relèvera», assure Hidalgo, créditée de 2% des intentions de vote

Pour Anne Hidalgo, si elle perd à la présidentielle, le PS "s'en revèlera".
Pour Anne Hidalgo, si elle perd à la présidentielle, le PS "s'en revèlera". © PASCAL LACHENAUD / AFP
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avec AFP , modifié à
Interrogée sur LCI pour savoir si le PS pouvait se remettre de la présidentielle, où les sondages la donnent à seulement 2% des intentions de vote, Anne Hidalgo a répondu : "Oui le PS s'en relèvera, parce que nos idées sont des idées fortes, des idées républicaines". La maire de Paris a aussi assuré que dans l'élection présidentielle "tout est possible".

Le Parti socialiste "se relèvera" de l'élection présidentielle, a assuré la candidate PS Anne Hidalgo vendredi, tout en reconnaissant qu'il faudra "s'ouvrir" et engager un "travail" pour la reconstruction. Interrogée sur LCI pour savoir si le PS pouvait se remettre de la présidentielle, où les sondages la donnent à seulement 2% des intentions de vote, Anne Hidalgo a répondu : "Oui le PS s'en relèvera, parce que nos idées sont des idées fortes, des idées républicaines", et "si la gauche doit revenir un jour aux responsabilités dans le pays, c'est par cette gauche républicaine".

Cinq années déjà très difficiles

La maire de Paris a aussi assuré que dans l'élection présidentielle, "tout est possible, y compris le fait que je sois très largement au-dessus" des résultats que lui prédisent les sondages. Mais la candidate a reconnu que "les socialistes ont vécu cinq années très difficiles, où on ne s'est pas suffisamment reconstruit".

"Qu'il faille s'ouvrir, ouvrir les portes et les fenêtres, qu'il faille engager un travail plus direct avec tout le monde social, syndical, associatif, bien sûr, et ce travail est devant nous", a-t-elle admis. "Je regarde ce qui s'est passé dans d'autres pays européens, souvent après la crise de 2008, (où) les socialistes ou la social-démocratie s'étaient effondrés", a expliqué la candidate. "Il faut parfois du temps, il faut entre 5 et 10 ans pour se reconstruire, on va essayer d'accélérer le tempo".

 

Mais "cette gauche est présente sur tous les territoires, les Français l'ont souvent élue, dans les communes, les régions", a-t-elle souligné, assurant que la France "n'est pas condamnée à avoir, élection après élection, un candidat pour lequel il faudrait voter pour éviter un candidat d'extrême droite".

"Cette gauche que j'incarne est la gauche de l'équilibre du pays", et "si elle n'existait plus, la fracture sociale et territoriale qui est en train de miner notre pays et fait monter les populismes, aurait raison de notre pays", a-t-elle prévenu.