Au Parti socialiste, chacun avance déjà ses pions et prépare la bataille pour reconstruire le parti, dans l’attente d’une défaite historique d’Anne Hidalgo. 1:16
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Alexis Delafontaine , modifié à
Au Parti socialiste, chacun avance déjà ses pions et prépare la bataille pour reconstruire le parti, dans l’attente d’une défaite historique d’Anne Hidalgo. En interne, deux camps s’opposent sous deux leaders : d'un côté Olivier Faure, de l'autre François Hollande. 

Au Parti socialiste (PS), la guerre fait rage. D'un côté, le camp d’Olivier Faure, premier secrétaire. De l'autre, les anciens ténors du parti, menés par François Hollande qui souhaite remettre la main sur le PS. La semaine dernière à Limoges, l’ancien chef d'État a annoncé "vouloir participer à la reconstruction de son camp".

L'attente d'une défaite historique

Immédiatement après cette annonce, "plusieurs jeunes parlementaires et maires socialistes ont menacé de quitter le parti, si François Hollande faisait son retour", affirme un haut dirigeant qui explique "que l’ancien président avait ruiné le parti et fait aujourd’hui fuir les électeurs".

Et la jeune garde enfonce le clou : "François Hollande, n’a aucun fidèle, ils sont tous chez Macron", tacle l’un d’entre eux. Mais l’ancien chef d'État avance bien ses pions, la preuve : c’est Patrick Menucci, proche de François Hollande, qui "a repris en sous-main la direction de campagne d’Anne Hidalgo, après la démission officieuse en janvier de Johanna Rolland, sa directrice de campagne", confie un député socialiste. Seul point d’entente entre les deux camps, l’attente d’une défaite historique du PS, chacun pariant sur un score largement en dessous des 5%.