Présidentielle : la secrétaire d'État chargée de l'aide aux victimes Juliette Méadel votera Macron

Juliette Méadel, secrétaire d'état chargée de l'aide aux victimes crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP - 1280
Pour Juliette Méadel, Benoît Hamon n'est plus en position d'être au second tour © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Le choix de la secrétaire d'État proche de Manuel Valls est avant tout stratégique : éviter un second tour Marine Le Pen - François Fillon. 

La secrétaire d'État chargée de l'Aide aux victimes, Juliette Méadel, annonce qu'elle votera Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle, pour tenter d'éviter un second tour Le Pen-Fillon, dans un entretien au Parisien jeudi.

Macron pour "éviter ce désastre". "Je suis inquiète. On est déjà dans le second tour car Marine Le Pen menace de faire un score très important. Je ne voudrais pas me réveiller lundi matin avec un second tour Le Pen-Fillon. Ce serait pour moi un cauchemar", indique Juliette Méadel. Et de poursuivre : "je crois qu'il est de la responsabilité de toutes les personnes de gauche engagées d'éviter ce désastre. C'est pour cela qu'à titre personnel, je voterai Emmanuel Macron".

"C'est notre responsabilité de répondre aux questions posées par nos électeurs et nos militants et de dire qu'on peut voter Macron et continuer d'être des socialistes exigeants pour la suite", ajoute la secrétaire d'État, proche de Manuel Valls.

"Benoît Hamon n'est pas en situation d'être au second tour". À la question "Vous estimez que Benoît Hamon ne peut plus relever le gant ?", Juliette Méadel répond : "il faut avoir les pieds sur terre. Benoît Hamon n'est, hélas, pas en situation aujourd'hui d'être au second tour." "La situation est trop grave. Ce n'est pas facile de dire cela parce que je suis socialiste, soucieuse du respect de la règle et de l'unité de ma famille politique. Mais j'aurais voulu aussi que dans sa campagne Benoît Hamon parle du bilan du quinquennat pour en souligner les forces".

"Un choix de sauvegarde". "Et puis, je ne suis pas d'accord avec lui sur le revenu universel", explique-t-elle. "C'est un choix de sauvegarde. Ce vote préserve l'essentiel. La priorité, c'est d'éviter un second tour Le Pen-Fillon qui serait mortifère", conclut Juliette Méadel.