Zemmour 1:10
  • Copié
Victor Chabert , modifié à
Après Jérôme Rivière, c’est l’avocat et eurodéputé élu sous l’étiquette RN, Gilbert Collard, qui a rejoint la candidature d'Eric Zemmour pour l'élection présidentielle. Mais le candidat du parti Reconquête entend également rallier des Républicains, et mise sur une baisse de Valérie Pécresse dans les sondages pour finir de les convaincre.

Eric Zemmour engrange de nouveaux ralliements à quelques semaines de l'élection présidentielle. Après Jérôme Rivière, c’est l’avocat et eurodéputé élu sous l’étiquette RN Gilbert Collard qui a rejoint la candidature de l’ancien journaliste du Figaro. Mais si ce dernier souhaite faire l’union entre LR et RN, pour l'instant les ralliements viennent plutôt du côté du RN.

Dans l’entourage du candidat, on assure justement que les ralliements se pressent. Et notamment du côté des Républicains, qui auraient désormais pour principal problème de trouver le bon timing pour les annoncer. Mais pour l'heure, aucune autre personnalité LR de premier plan, hormis Guillaume Peltier, n'a franchi le pas. 

Le mois de l'inversion des courbes pour Zemmour

Du côté des Républicains, d'ailleurs, on se veut serein et on ne craint pas les défections. Valérie Pécresse reste assez haut dans les sondages et c'est un élément important car si elle baisse, des cadres pourraient être tentés de rejoindre Eric Zemmour. C’est d’ailleurs le pari des stratèges de Reconquête : pour eux, Valérie Pécresse va baisser dans les sondages, et côté Marine Le Pen, les ralliements venant de son camp vont la fragiliser.

Or il ne suffit que de quelques points pour qu'ils passent devant les candidates LR et RN, et les électeurs sont très volatiles. Preuve de la confiance qui règne dans le camp Zemmour - après un week-end de campagne plutôt réussi, un bain de foule sans encombre et un meeting devant 4.000 personnes à Cannes - on pense que le mois de février sera le mois de l’inversion des courbes.