Présidentielle 2027 : «Je ne crois pas en l’alliance entre les socialistes et les insoumis», juge Jean-Claude Dassier
Ce mardi 30 septembre, Jean-Claude Dassier estime que Raphaël Glucksmann s’éloigne de l’alliance avec Jean-Luc Mélenchon. À ses yeux, l’avenir du rapprochement entre socialistes et insoumis reste l’une des grandes interrogations de la présidentielle de 2027.
L’avenir de l’alliance entre le Parti socialiste et La France insoumise reste l’une des grandes inconnues de l'élection présidentielle de 2027.
Chroniqueur sur Europe 1 Info, Jean-Claude Dassier estime, ce mardi 30 septembre, que Raphaël Glucksmann "a un intérêt aux yeux de beaucoup de socialistes" mais qu’il "ne veut plus, semble-t-il, de l’accord, de la relation privilégiée avec Jean-Luc Mélenchon".
"Une vision différente"
Pour le journaliste, les prochains mois seront décisifs. "C’est une des grandes interrogations de la prochaine présidentielle. Que feront les socialistes ? Est-ce qu’on aura encore un accord ? On va déjà voir ce qui va se passer aux municipales du mois de mars. On aura déjà une petite idée de la nature de la relation entre les socialistes et les insoumis", analyse-t-il.
S’il juge les rapports actuels "très, très mauvais", Jean-Claude Dassier reste prudent sur une rupture définitive : "Pour décrocher quelques mairies, ou lors de la présidentielle, pour apparaître comme sérieux, crédible, et avoir une toute petite chance au moins d’être au deuxième tour, on ne peut pas tirer un trait sur l’alliance entre les socialistes et les insoumis. C’est trop tôt."
Reste que, selon lui, les divergences sont profondes. "Je pense que ce sera difficile, parce qu’ils ont désormais une vision très différente l’un de l’autre. Les socialistes, me semble-t-il, veulent apparaître comme un parti très responsable, soucieux de l’avenir du pays. C’est pas tout à fait le cas de M. Mélenchon", tranche Jean-Claude Dassier.
