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avec AFP
À l'occasion de la sortie de son nouveau livre, "Le temps des Combats", Nicolas Sarkozy était l'invité du journal de 20 heures de TF1 ce mercredi. L'ancien président s'est exprimé sur la présidentielle de 2027, et estime que le "seul rempart efficace" contre Marine Le Pen serait un "candidat de la droite républicaine" capable de "fédérer les éléments de droite qui sont dans la majorité de M. Macron".

Nicolas Sarkozy a estimé mercredi que le "seul rempart efficace" contre Marine Le Pen en 2027 serait un "candidat de la droite républicaine" capable de "fédérer les éléments de droite qui sont dans la majorité de M. Macron" et ceux actuellement "dans l'opposition". "Il y a une chose qui est sûre, c'est que le seul rempart efficace contre Marine Le Pen (...) c'est d'avoir un candidat de la droite républicaine qui est capable de fédérer les éléments de droite qui sont dans la majorité de M. Macron et les éléments de droite qui sont dans l'opposition. Sans unité entre ces deux camps, rien ne sera possible", a déclaré Nicolas Sarkozy sur TF1. "Il faudra créer les conditions de ce rassemblement", a ajouté l'ancien président.

Gérald Darmanin, "quelqu'un que j'aime beaucoup, qui a été d'une grande fidélité", insiste Nicolas Sarkozy

Interrogé sur le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qu'il adoube pour la présidentielle dans son dernier livre, Nicolas Sarkozy a répondu : "c'est quelqu'un que j'aime beaucoup, qui a été avec moi d'une grande fidélité. J'apprécie ses origines modestes, j'apprécie le fait qu'il n'est pas formaté comme tant d'autres par les grandes écoles". "Après, est-ce qu'il sera un jour candidat ? C'est lui qui en décidera. Est-ce qu'il sera un jour élu ? Mon Dieu, c'est encore dans si longtemps. D'ici là, il y a encore quatre ans. Essayons de voir avec le président de la République actuel ce qu'il est possible de faire", a-t-il ajouté. "Quand on est un parti de gouvernement, on ne joue jamais la politique du pire", a-t-il lancé à l'adresse des Républicains (LR).

En 2022, Nicolas Sarkozy a soutenu la réélection d'Emmanuel Macron, et non la candidate de LR, Valérie Pécresse. Il a par ailleurs jugé mercredi "injuste et insultant" le "procès en illégitimité" intenté selon lui à la leader du Rassemblement national Marine Le Pen. "Un parti qui présente des candidats aux élections et qui a un groupe parlementaire d'une centaine de députés, comment peut-on dire qu'ils ne sont pas Républicains ? Et je n'aime pas ce procès systématique en extrême droite, ces leçons de morale", a-t-il dit.

Pour autant, "je ne suis pas pour Mme Le Pen parce que je pense qu'elle n'a pas l'expérience, elle n'a pas l'équipe et qu'elle n'a pas le projet. Son projet économique est détestable. C'est le projet de la gauche d'il y a trente ans. (...) Jamais je ne voterai pour elle".