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Peines minimales : le gouvernement plaide pour, la gauche s'y oppose

Alexis Delafontaine . 1 min

Après les violences survenues lors des célébrations du PSG, le gouvernement relance l’idée de peines minimales automatiques, supprimées en 2014. Une annonce qui ravive les fractures politiques : la droite applaudit, la gauche fulmine.

Après les violences en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions, le gouvernement a défendu mardi l'instauration dans la loi de "peines minimales" pour répondre à "l'exaspération" des Français devant ces scènes. Invité du 20h de TF1 mardi soir, Gérald Darmanin a détaillé ses propositions : "supprimer les aménagements de peine obligatoires, supprimer le sursis et mettre en place par la loi une condamnation minimum systématique une fois la culpabilité reconnue". Des mesures qui séduisent la droite mais indignent la gauche. 

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Instaurées en 2007 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les peines plancher ont été supprimées en 2014 par François Hollande. Et depuis leur suppression, la gauche se dit farouchement opposée à cette idée. L'argument reste le même : selon la loi, chaque peine doit être individuelle. Pourtant, le Conseil constitutionnel a bien autorisé les peines plancher.

"Votre gouvernement n'a qu'une seule mission : diviser, stigmatiser et armer l'extrême droite"

Présents mardi à l'Assemblée nationale, les députés du Nouveau Front populaire ont hésité avant d'applaudir les forces de l'ordre mobilisées samedi soir lors de la finale de la Ligue des champions. La France insoumise a accusé le gouvernement d'être responsable d'un climat de tension dans le pays qui pousserait à la violence. "Vous portez les idées de l'extrême droite, vous ne faites plus qu'un. De Bruno Retailleau à Manuel Valls, votre gouvernement n'a qu'une seule mission : diviser, stigmatiser et armer l'extrême droite", a scandé la députée Farida Amrani.

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La France Insoumise a déposé une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, qui sera votée ce mercredi à l'Assemblée nationale. Mais sans les voix de la droite et du Rassemblement national, cette motion a peu de chance d'aboutir.