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Pascal Praud et vous - Un auditeur dénonce «l'obsession victimaire» de l'Algérie et appelle le gouvernement à «dire stop»

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Pascal Praud et vous

Pascal Praud

Un auditeur de l'émission de "Pascal Praud et vous", diffusée tous les jours de 11h à 13h, a réagi aux propos du patron du Rassemblement national, Jordan Bardella, sur la relation diplomatique franco-algérienne, invité de la "Grande interview" sur Europe 1 ce mardi matin. Comme lui, il appelle à plus de fermeté de la part de la France.

Originaire de Dinan en Bretagne, Yann a salué l'intervention de Jordan Bardella ce mardi matin, qu'il qualifie de "pertinente". Face à Sonia Mabrouk, sur Europe 1, ce dernier a notamment assuré que si le Rassemblement national était au gouvernement, "il n'y aurait plus un seul visa pour des ressortissants algériens à partir du moment où l'Algérie refuse de les récupérer". 

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S'il partage la même position de dureté, il estime toutefois que les propos du président algérien ne sont pas "irresponsables", comme l'a dit Jordan Bardella. Selon lui, Abdelmadjid Tebboune "sait ce qu'il fait", "il essaye de déplacer sur la France l'échec des gouvernements algériens qui se sont succédé. 

"C'est fini la rigolade"

Alors que les tensions continuent de croître entre les deux pays, Yann demeure perplexe quant au maintien de l'envoi d'une aide au développement du pays. "On pourrait ensuite suspendre tous les visas", comme le suggérait le patron du RN, déplorant le refus de l'Algérie de reprendre un de leurs ressortissants sous OQTF.

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Il propose par la suite d'autres mesures "pour donner toute une série de signes forts", comme remettre en cause les accords d'Evian, rembourser tous les frais médicaux qui n'ont pas été réglés, citant tous "ces hiérarques algériens qui viennent se faire soigner en France".

"C'est fini la rigolade", clame-t-il, estimant qu'il s'agit là d'une "riposte graduée à l'insupportable conduite des affaires étrangères de l'Algérie et son obsession victimaire vis-à-vis de la France". "Il faut savoir dire stop", martèle-t-il.