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avec AFP , modifié à
Une adaptation du pass sanitaire n'est pas prévue avant le milieu du mois de novembre, a annoncé Gabriel Attal à la sortie du Conseil des ministres, jeudi. Cette adaptation serait "plutôt d'ordre national" et "probablement" décidée "par secteur".

Il n'y aura pas d'"adaptation" du pass sanitaire avant le 15 novembre, a indiqué jeudi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, appelant à la "vigilance" face au risque d'un regain de l'épidémie de Covid-19 avec l'arrivée de l'hiver. Le gouvernement "travaille à des adaptations du pass sanitaire", car "ni le masque, ni aucune autre mesure qui existe aujourd'hui ne sont éternels, et dès lors qu'on pourra les réduire, évidemment nous le ferons", sur la base des recommandations des scientifiques, a-t-il expliqué à l'issue du Conseil des ministres.

Mais "l'heure de lever toutes les contraintes n'est pas venue (…) Si adaptation du pass il devait y avoir, elle ne saurait être envisagée avant le 15 novembre", a-t-il souligné. La loi prévoit une application du pass sanitaire jusqu'au 15 novembre, et un projet de loi pour le proroger au-delà de cette date doit être présenté le 13 octobre en Conseil des ministres.

La "prudence" du gouvernement

Mercredi, le conseil scientifique a remis un avis évoqué en Conseil de défense jeudi matin, avis "qui nous appelle à une certaine prudence parce que nous rentrons dans la période hivernale, et nous savons qu'à cette occasion, l'épidémie peut repartir" - même si la couverture vaccinale de la France est "très importante", a expliqué Gabriel Attal.

De plus, le gouvernement ne ressent de la part des Français, qui "se sont emparés" du pass sanitaire, aucune "attente particulièrement forte autour d'une urgence qu'il y aurait à adapter ou alléger le pass sanitaire". Si allégement il y avait, les décisions seraient "plutôt d'ordre national" et seraient prises "probablement par secteur", a-t-il ajouté, sans préciser davantage.

La troisième dose de vaccins désormais ouverte aux soignants

Tous les soignants peuvent désormais se faire injecter une troisième dose de vaccin anti-Covid, a également annoncé le gouvernement, suivant ainsi un avis publié la veille par la Haute autorité de Santé (HAS). "Nous mettons en oeuvre l'avis de la HAS: l'ensemble des soignants seront concernés par la dose de rappel, comme les proches des personnes immunodéprimées. J'appelle toutes les personnes éligibles à faire rapidement leur dose de rappel", a indiqué le ministre de la Santé, Olivier Véran, sur Twitter.