PV stationnement 1:37
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Barthélémy Philippe, édité par Juliette Moreau Alvarez , modifié à
Les PV rapportent chaque année une somme astronomique à l'État. Entre mauvais stationnements et excès de vitesse, l'État récolte une somme qu'il réinvestit dans l'entretien des radars, la sécurité routière ou encore les transports en commun. Une partie contribue également à réduire la dette publique.

C'est ce lundi que débute l'examen du projet de loi de finances 2023 en séance publique à l'Assemblée nationale. L'occasion de se pencher sur les dépenses mais aussi les recettes de l'État. Parmi celles-ci, il y a le produit des PV de stationnement et de circulation que les automobilistes français payent chaque année. Et pour le budget de l'État, c'est un véritable petit magot.

Un jackpot de 1,9 milliard d'euros pour l'État

En 2023, les infractions au code de la route devraient rapporter 1,9 milliard d'euros à l'État. Un chiffre qui augmente de 150 millions d'euros par rapport aux recettes prévues pour 2022. Le plus rentable pour l'État, ce sont les excès de vitesse. Hors majoration, ils devraient rapporter plus de 750 millions d'euros en 2023. Il faut dire que le tarif des amendes pour excès de vitesse va de 70 à plus de 3.500 euros. 

Une partie de la recette des PV sert à acheter et entretenir les radars, mais aussi à financer la sécurité routière et à développer les transports en commun des collectivités locales. Le reste du magot contribue à désendetter l'État, qui se versera près de 700 millions d'euros en 2023. Les radars sont omniprésents au bord des routes de France. On devrait en compter plus de 4.500 à la fin de l'année. Mais rassurez vous, l'État ne pourra bientôt plus en installer de nouveaux, car la loi fixe un plafond de 4.700 radars.