Ocean Viking : Éric Zemmour attendu vendredi à Toulon pour dire non à l'accueil des migrants

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Éric Zemmour, le bureau exécutif de Reconquête et les élus PACA du parti ont annoncé se rendre demain à Toulon pour dire non à l’accueil de l’Ocean Viking. © QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
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avec AFP , modifié à
Selon les informations recueillies par Europe 1, Éric Zemmour ainsi que plusieurs élus PACA du parti Reconquête ont annoncé se rendre ce vendredi à Toulon pour protester contre l'accueil de l'Ocean Viking, bateau de sauvetage comptant à son bord 234 migrants. Une conférence de presse se tiendra à la mi-journée.

Éric Zemmour, le bureau exécutif de Reconquête et les élus PACA du parti ont annoncé se rendre demain à Toulon pour dire non à l’accueil de l’Ocean Viking, selon les informations d'Europe 1. "Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, vient d’ouvrir une route des migrants en France. Par cette décision, il fait passer un terrible signal aux passeurs : les portes françaises sont ouvertes", a informé le parti.

"C’est pour répondre à cette décision lourde de conséquences que Reconquête! décide de se rendre demain à Toulon, pour dire non à l’accueil du navire", a-t-il ajouté, précisant que les élus tiendront une conférence de presse sur place vendredi après-midi.

Face a cet accueil, la droite s'insurge

D'autres partis politiques n'ont pas manqué de réagir à l'annonce de l'accueil du bateau de sauvetage. "Cet accord est un signal de laxisme envoyé à ceux qui, comme ces ONG, instrumentalisent la misère humaine", s'est insurgé le nouveau président du Rassemblement national Jordan Bardella, qui demande une "commission spéciale d'enquête du Parlement européen sur les liens entre ONG et filières criminelles de passeurs".

Le candidat à la présidence des Républicains et chef des sénateurs LR Bruno Retailleau a lui aussi dénoncé dans un communiqué un "vrai laxisme" et une "fausse générosité". Son rival pour prendre la tête du parti, Éric Ciotti a jugé que le gouvernement se rendait "complice des passeurs" et qu'il fallait "renvoyer les bateaux dans leurs pays de provenance".